Solitude
Ca a trois ans. Peut-être même plus...
C'est vieux... Le fond est mauvais...
J'aimais bien... Avant. Mais c'est impossible à replacer autrement, et comme il y a eu une époque où j'étais fière de ce truc (oui, ça doit avoir plus de trois ans, en fait...). Allez, tant pis ^^"
Il y aura mieux bientôt (au cours de la semaine, je vous balance un truc plus récent... =/) ! ^^
La musique que j'écoutais... Rien du tout, ou alors celle faite par les touches de mon clavier...
L'image... J'aime bien. S'pas gore. Pas vraiment sinistre. A peine dérangeant... Et pourtant j'aime bien... ^^"
Solitude
J'avançais dans le couloir, pieds nus... Le silence. Je savais qu'il n'y avait personne, dans cette grande maison, je savais que j'étais seule à marcher dans ce couloir. Mais, malgré tout, je tentais désespérément d'entendre un autre bruit. Le silence. Rien de plus que ce silence oppressant... Et le son de mon cœur, qui battait, doucement... Faiblement... Je continuais à avancer, à appeler, mais je savais que personne ne m'attendais, que personne ne m'entendais... Personne n'écoutait. Ce silence... j'aurais souhaité qu'il cesse, mais je ne pouvais plus appeler, ni même parler... Parler, ç'aurait été rompre ce silence, rompre quelque chose d'aussi beau ne pouvait pas être positif... ce silence si beau... et si gênant, oppressant, à la fois...
Je continuais à avancer dans le couloir, ne pouvant me résoudre à m'endormir dans ce silence. Mes pieds nus ne faisaient aucun bruit sur la moquette... Le silence. Encore lui.
Arrivée devant la porte de la fin du couloir, j'hésitais. Je savais très bien que derrière cette porte, il y avait ma chambre... une immense pièce peu meublée dans laquelle le silence semblait résonner encore plus fort. C'était la principale raison pour laquelle je ne voulais pas dormir... Je souhaitais absolument appeler quelqu'un, qu'on me sorte du silence, pouvoir parler, ou même partager ce silence... mais à quoi bon appeler, puisque personne ne répondrait ? A quoi bon parler, puisque personne n'écouterait ? Partager ce silence... Mais avec qui ? Garder le silence pour moi... c'était tout ce que je pouvais faire. Je me détournais de la porte, pour retraverser le couloir. Le silence, encore, toujours... Personne pour le briser... La fin du couloir. Encore le silence... Je voulais absolument crier, faire cesser ce silence... Mais rien... impossible... A quoi bon crier, si personne ne m'entendait ? Si personne ne m'écoutait ? Faire partir le silence pour le faire revenir aussi vite ? Inutile...
Toujours pieds-nus, je me redirigeais vers ma chambre, du silence plein la tête, des larmes pleins les yeux... Et les battements de mon cœur, qui devenaient de plus en plus inaudibles, comme si il avait décidé de devenir lui-même silence. Solitude.