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Un Grand Bazar
16 avril 2007

Miroir | rioriM

MiroirAllez, c'est de nouveau un message de l'autre imbécile d'Ynaf ! =) Bon, cette fois-ci, une fic à propos de miroirs, parce que j'aime pas les miroirs mais que c'est toujours sympa d'écrire sur un truc comme cha...

J'écoutais pas de musique en l'écrivant, pour changer ^^' (pas au CDI, suis pas totalement tarée, même avec mon MP3, c'était pas l'idéal...)

Quant à l'image, ben... je l'aime beaucoup ^^" et puis, les répétitions de miroirs, c'est sinistre, au-delà du fait que la fille n'apparaisse que dans les reflets... Et j'aime bien le sol carrelé...

Bon, bref... Donnez votre avis (si c'est pas "complètement nase, il faut pendre l'auteur !"... Quoi que, vous auriez pas tort ^__^')
Et le titre est débile, je sais -__-'

Miroir | rioriM

Assise sur le sol de la chambre de sa mère, face au grand miroir du mur, Camille fixait l’Autre. La fillette aux cheveux bruns lui rendait avec étonnement son regard, de ses grands yeux marron. Camille se redressa, l’Autre l’imita instantanément. La fillette inspecta, avec une allure de détective privé enquêtant sur une affaire complexe, la robe bleu pâle de l’enfant du miroir, qui fit de même.

« Maman ! Pourquoi elle fait encore comme moi, l’Autre ? Elle a pas le droit ! hurla Camille, effrayée pas la vitesse à laquelle l’Autre l’imitait.

- C’est un MIROIR, ma chérie ! Combien de fois faudra-t-il te le répéter ? Tu as bientôt sept ans, tu ne crois pas qu’il serait temps d’arrêter d’avoir peur de ces objets ? Surtout que tu es une fille, quand même…

- D’accord…. Mais, dis, Maman… Pourquoi elle fait comme moi QUE quand je la regarde ? Elle est méchante ?

- Camille, arrête donc de raconter n’importe quoi ! Tu te doutes bien qu’elle fait toujours comme toi, elle ne va pas s’amuser à aller faire autre chose, et si tu passais devant le miroir quand elle n’est pas là ? Tu ne la verrais pas ! Donc elle dort quand toi tu dors, elle est triste quand tu es triste, elle rit quand tu ris, elle fait un câlin à sa maman quand tu me fais un câlin…

- La pauvre ! C’est triste, quand même… murmura Camille, en posant ses petites mains sur celles, glaciales, du reflet, qui la regardait avec souffrance. Maman, dis… Pourquoi l’Autre elle est enfermée là-bas ?

- Ca, ma puce, c’est tout simplement parce qu’elle n’est pas comme toi ! »

Tandis que sa mère s’éloignait, Camille se tut, et commença à réfléchir. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi l’Autre était différente. Et en quoi… Elle décida de faire encore une fois « la grande expérience très scientifique de la super vérification qui montre au monde entier et même à l’univers que l’Autre du miroir est pas pareille du tout » (c’était Maman qui avait décidé de l’appeler ainsi…) : elle se saisit d’un stylo, de la main droite, et vînt se planter devant le miroir. Lentement, en gardant évidemment un œil sur son reflet, pour vérifier qu’il continuait à bien la suivre, elle se laissa tomber au sol de nouveau. Gardant toujours du coin de l’œil le reflet, elle se mit en devoir de dessiner, avec application, un arbre, dont une branche, qui dépassait sur la gauche, supportait le poids d’un petit oiseau. Face à elle, l’Autre s’était appliquée à dessiner, de sa main gauche, un autre arbre. Un arbre dont une branche dépassait vers la droite, et supportait un petit oiseau. Camille fixait le dessin de l’Autre, qui préférait quant à elle observait le sien. Chacune de deux fillettes se laissa soudain tomber en arrière, sur le lit de sa mère. Camille murmura, juste pour elle :

« Heureusement que je ne suis pas elle, son dessin était pas beau. Et puis, en plus, c’est normal ! Elle a dessiné de la main gauche, elle est bête ! Faut pas ! C’est pas la bonne main, c’est la maîtresse qui l’a dit… »

C’était bien sûr le but de « la grande expérience très scientifique de la super vérification qui montre au monde entier et même à l’univers que l’Autre du miroir est pas pareille du tout » : Camille était bien évidemment plus intelligente que l’Autre, elle, elle savait qu’elle ne pouvait pas dessiner de la main gauche, au moins !

Camille se redressa vivement, en même temps que l’Autre. Elle attrapa son dessin, et courut le montrer à sa mère.

Dans le monde réel, ellimaC, au même moment, entrait dans la cuisine, en tenant ce dessin qu’elle venait de faire devant le miroir :

« ! nissed uaeb nom edrageR ! namaM ! namaM »

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Commentaires
R
Ha ha ha ! Pour une fois, l'histoire n'est pas glauque. Elle m'a même fait rire, même si ce n'est pas spécialement drôle (ici, celle qu'il faut pendre, c'est moi xd)
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