Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un Grand Bazar
6 avril 2007

Ange

ange_allong_eBon, j'ai écrit ça alors que j'étais à fond dans les Angel Sanctuary, ça se voit beaucoup d'ailleurs -__-' ! Donc pour l'instant je mets pas ça comme fan-fic (en partie parce que c'est une série sur laquelle je n'arrive pas à faire de vraies fan-fics...), mais bon, on verra d'ici quelques temps ^^' (en plus, si je mets ça en fan-fic, y'aura des gens qui liront pas "parce que c'est une fan-fic" alors que c'est tout à fait compréhensible (je crois) sans avoir lu Angel Sanctuary -__-' !)

En plus, ça me permet de vous jeter une zolie image d'ange à la tête =) Bon, dans ma fic c'est censé être un ange plutôt "mec", mais bon, hein !
A moins que vous préfériez un ange en train de s'auto-déplumer dans un bain de sang ? =D

Désolée pour la présentation, elle est vraiment pas terrible, j'ai moyennement le temps d'arranger ça dans l'immédiat, mais je reviendrai ! xD

Bon, ben, comme d'habitude... Bonne lecture ! ^__^

Ange

L’ange se posa au sol, du mieux que le permettait son état. La douleur dans ses ailes était réellement insupportable. L’ange porta sa main à ses plumes rouges de sang, et la ramena devant lui, écarlate. La douleur, toujours. Et ce sang, tout ce sang ! Son sang à lui… Il leva la tête vers le ciel. Les quelques nuages qui paraissaient encore dans cette splendide étendue azure des jours d’été lui cachaient le soleil. C’était pourtant une fort belle journée… Funeste jour ! Soudain, il crut entendre un froissement de plume. Le doux bruissement des ailes des anges. Affolé, il regarda tout autour de lui, cherchant la meilleure cachette pour échapper à l’être qui descendait des cieux et ne manquerait pas de le repérer. Là, une forêt ! Il se dirigea vers elle puis se cacha à l’ombre des arbres, maudissant son actuelle infirmité, alors qu’il avait été autrefois le plus terrible des anges. Enfin, il était à l’abri, pour l’instant ! Aucun ange ne pourrait le suivre en volant, ici. Les arbres étaient bien trop proches les un des autres. L’ange releva la tête, tentant encore une fois d’apercevoir le ciel, mais le feuillage l’en empêchait. Il savait qu’il faisait beau, ce jour-là… Funeste jour ! L’ange se concentra de nouveau sur les sons, sans plus se préoccuper du ciel. Il n’entendait plus rien. Plus le moindre froissement d’aile. Il se surprit à espérer avoir imaginé le doux bruissement des plumes, son caractéristique de l’arrivée sur Terre d’un Ange, ce son qu’il reconnaîtrait entre mille. Oui, il avait sûrement laissé vagabonder son esprit un peu trop. Son imagination lui avait joué un tour. Il devait être vraiment inquiet. L’ange grimpa en haut de l’arbre derrière lequel il s’était tenu caché jusque là, tentant d’ignorer la peur qui lui torturait le ventre, l’ignoble douleur dans ses ailes, douleur qui remontait jusque dans ses épaules, le brûlait dans tout son corps. Il était peut-être en train de mourir ? Il ricana. Que c’était drôle ! Mourir ? Lui ? A cause de ces anges insignifiants qui avaient tenté de couper ses ailes ? C’était à mourir de rire. Et parfaitement stupide ! Ils étaient nombreux, mais n’étaient même pas parvenus à lui arracher une seule de ses ailes. Ils s’étaient contentés de les déchirer légèrement à la base. Mais c’était déjà si douloureux. Les ailes des anges sont sensibles. Il sourit, d’un sourire plein de haine, puis se hissa jusqu’à la cime de l’arbre. De là, il voyait le ciel, bleu azuré. Les nuages avaient continué leur chemin, lui laissant la possibilité de voir le soleil, cet astre qui luisait, là-haut, dans le ciel. Si haut. Mais lui venait d’un lieu encore plus haut, encore plus lointain. Il secoua la tête. Oh non, il ne regrettait pas, pas vraiment, non ! Il savait qu’il avait bien fait, comme le lui confirmait la douleur dans ses ailes tandis qu’il contemplait le ciel. Oui, c’était vraiment un très beau jour… Funeste journée ! Il ne voulait pas retourner là-haut, de toutes façons, mais pourtant... En fait, il n’aurait jamais dû quitter ce lieu. Là-haut, tout le monde le craignait, et il le savait. On avait peur de lui, lui qui était l’ange le plus puissant du Royaume Céleste. Il ricana, encore une fois. Tous, oui, tous, ils n’étaient que des hypocrites ! L’ange les aimait tous, pourtant. Il ne pouvait pas faire autrement. Il les a toujours tous aimés. Même des années plus tard, quand le souvenir de cette splendide journée ensoleillée lui reviendra. Funeste jour ! Il les aimait tous, encore, toujours, et, même quand ils ont tenté de lui arracher les ailes, il les aimait encore. Pour toujours. Ce jour-là, il ne pouvait pas non plus les haïr. Même plus tard, il quand il se souviendra de ce jour, il saura qu’il les aime encore, pour toujours. Eux l’ont toujours haï, pourtant. Mais il n’y a jamais rien pu. Il n’a jamais su comment faire pour rallier le Destin à sa cause. Pourtant, au Royaume des Anges, il avait tout. Il le savait, ce jour-là, en contemplant ce magnifique ciel ensoleillé, assis sur cette branche d’arbre, dans cette forêt. Funeste journée ! Ce jour-là, il réfléchit beaucoup. Il n’était plus un ange. Il le savait déjà, aussitôt qu’il s’était retrouvé sur Terre, et même avant. Il le savait depuis qu’il avait décidé qu’il agirait ainsi. Mais pourtant, il avait toujours ses ailes. Celui qui porte la lumière se laissa glisser au pied de l’arbre. Oui, il l’avait décidé depuis bien longtemps. Car Lui, il Le détestait. Il n’avait jamais supporté l’idée d’avoir un Maître tout puissant. Ce jour-là, il s’était rebellé contre son autorité. Ce jour-là, Lucifer, celui qui porte la lumière, avait entamé une guerre contre Dieu. Funeste jour !

Publicité
Publicité
Commentaires
Un Grand Bazar
Publicité
Archives
Un Grand Bazar
Albums Photos
Publicité