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Un Grand Bazar
8 février 2007

L'IA

headphoneAllez, un mini-texte, plus pour mettre une jolie image qu'autre chose -__-' L'est très (trop ?) vieux... Quant au prénom du perso, il se rapporte cette fois réellement à une personne admirable ^^ (pas que d'habitude els perosnnes qui portent les prénoms des persos ces trucs bizarres ne soient pas admirables, mais cette fois, le prénom choisi ne l'est pas par hasard -__-')

Bon, j'ai fini mon blabla inutile...

(Pour l'image, j'avais pas mieux -___-' (d'ailleurs, si quelqu'un de plus doué que moi en Anglais peut traduire ? O__o) Et pour l'histoire, excusez-moi si elle vous plaît pas, elle est pas terrible, à la relecture, c'est pas très... -___-' *se comprend*)

L'IA

Lucie regarda l’écran. Les codes informatiques défilaient à toute vitesse devant ses yeux. Bientôt… D’un seul coup, elle entra une combinaison de touches. Elle relut la dernière ligne. C’était bien là qu’elle s’était arrêtée la dernière fois. Elle recommença à taper, les yeux rivés sur l’écran. Ses mains voletaient rapidement au dessus du clavier, tandis que les lignes de caractères de ces codes connus d’elle seule s’affichaient. Encore quelques programmations… quelques mises au point… Voilà ! Elle y était ! Avec un sourire, elle appuya sur la touche « entrer ». Elle savait parfaitement ce qu’elle avait à faire, maintenant. Elle rêvait de ce moment depuis si longtemps… Impatiente, elle ouvrit une autre fenêtre, et visionna la « créature » qu’elle avait inventée durant ces derniers mois. Elle était parfaite ! Sur son écran, une jeune fille d’environ quinze ans, habillée d’un tee-shirt et d’un jean trop grands, la regardait. Lucie s’amusa à contempler chaque trait de son visage. Les joues légèrement creuses, les longs cheveux châtains, les yeux marron, le petit sourire en coin… Elle s’arrêta net et fronça les sourcils. « Le petit sourire en coin » ? Mais elle n‘avait jamais programmé un tel sourire ! Elle rapprocha son visage de l’écran. Maintenant, le sourire semblait s’élargir. Que se passait-il ? Elle retourna voir sur l’autre fenêtre, afin de trouver l’erreur. Elle eut beau passer plusieurs heures à relire les lignes de code, elle ne trouvait pas. Elle revint voir son clone virtuel. Il avait disparu ! Affolée, elle tenta de rouvrir le fichier sur lequel elle avait enregistré sa « jumelle ». Mais toujours rien ! Le fichier existait toujours, pourtant… Retour aux lignes de code. Avait-elle tout effacé par erreur ? Non, les caractères étaient toujours là, bien sages. Mais qu’était devenue l’IA ? Elle fit rouler la molette de la souris jusqu’à l’endroit qu’elle avait modifié. La capacité d’apprentissage, le siège de l’intelligence artificielle. Ce qui permettait de faire vivre l’IA. Qu’elle avait été son erreur ? Le clone avait été effacé. Mais ses données existaient toujours. D’ailleurs …
« Elles augmentent ! souffla Lucie, époustouflée. Le volume des données a presque triplé ! »
Surprise, elle revint sur la fenêtre où son clone aurait dû se trouver… aurait dû ! Car l’écran restait désespéramment vide. Mais alors, où se trouvaient les données ?
« Retourne-toi ! ordonna une voix, derrière elle. Regarde-moi donc, ma très chère jumelle ! »
Lucie frissonna. Lentement, elle se retourna vers la voix qui venait de l’interpeller. Vers sa voix. Vers leurs voix. Assise sur son lit, son clone la regardait avec le même sourire que celui qu’elle avait décelé précédemment sur l’écran. Avec effroi, Lucie vit celle qu’elle avait créée se lever, s’approcher d’elle, se pencher vers l’écran, qu’elle tapota avec satisfaction.
« Quel dommage qu’il n’y ait plus personne, ici, non ? J’imagine que la disparition de ton IA doit te désespérer ! ajouta le clone en regardant Lucie.
-Mais… Ce n’est pas possible ! tu n’existes pas ! Je t’ai inventée ! tu ne peux pas exister ! tu n’existes pas !
-Si… si, si, si ! Moi… j’existe ! Mais toi… »
L’IA agrippa soudain Lucie et la poussa vers l’ordinateur. Les circuits de l’unité centrale étaient à l’air libre. Lucie se souvint soudain, mais un peu tard, qu’elle avait ouvert récemment le « ventre » de son ordinateur. C’était par là qu’était passée l’IA. Elle sentit qu’on la poussait vers les circuits. Elle voulut résister, mais elle se sentit soudain happée par l’ordinateur. Puis plus rien. Le vide. Elle était devenue IA. Simple intelligence artificielle. Un stupide clone pour tous. La véritable Lucie n’existait plus. Elle aurait voulu pleurer, mais elle n’avait jamais prévu de programmer cette réaction. Et elle ne la programmerait sans doute jamais.

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Commentaires
R
wuuu... Très étrange, comme histoire, mais agréable à lire :)<br /> Gros bisous ^^
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