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Un Grand Bazar
12 février 2007

Changements d'humeur

Bon, j'ai quelques fics FB, alros j'en profite pour les mettre en ligne (au moins celle-ci -__-')

Je précise (au passage) que je ne modifie que très peu les textes avant de les mettre en ligne ici ^^' (en général, ça se limite à une relecture en diagonale.... -___-') En fait, cette fois, j'ai juste corrigé une faute de frappe...

Ah, à l'origine, ce texte a été mis en ligne sur le forum du site Corbeille de Fruits... sous la forme de chapitres ^^' Le texte n'a été écrit qu'au fur et à mesure, donc bon... =/

Changements d'humeur

Disclaimer (parce qu’il en faut bien un, quoi ^__^) : Takaya-sempai a tous les droits d’auteur concernant Fruits Basket… Donc moi, je cherche pas à me faire du fric sur son dos (qui paierait pour lire ça, aussi ? -_-‘), évidemment ! De toutes façons, douée comme je suis pour écrire -_-‘… enfin, peu importe ^__^ (« Rien à foutre ! » devrais-je dire, si je voulais être réaliste concernant mes p’tites expressions ^__^). Donc les persos ne m’appartiennent pas, je ne gagne rien du tout en écrivant ça (sinon du mépris de la part de meilleurs auteurs ! XD Mais quand je serai célèbre, ça vaudra de l’or, ça !! *__* !!! *Ynaf rêve XD !*), enfin, bon, voilà, quoi ^__^ ! Le vase, lui, est une idée de Yoyo, qui m’a proposé le mot « vase » pour la fic, alors… le voilà ^__^ ! Parce que j’avais aucune idée pour comment commencer… Merci Yoyo ^__^ (il lira jamais ça :( !)! Et Nanouk est Nanouk, elle est à sa propriétaire, et elle est d'accord pour que j'utilise son pseudo sur cette fic ^^' (à condition que... enfin, vous verrez, quoi :-#)





C’était un magnifique et chaud jour d’été, ensoleillé, avec des oiseaux qui gazouillaient joyeusement dans les arbres, vraiment, une journée parfaite pour les jeunes filles naïves, comme Tôru. Mais celle qui sera notre héroïne pour cette fic n’est pas Tôru. Je crains qu’on ne puisse pas non plus prétendre qu’elle soit naïve. Oui, car c’est elle… (Attention, ça commence !! XD) Notre héroïne, est…

Akito faisait les cent pas dans la maison… Elle avait chaud. Très chaud… Trop chaud. Beaucoup trop chaud. Et Akito déteste avoir chaud. Akito déteste l’été. Akito déteste les magnifiques chaudes journées, de quelque saison que ce soit. Akito déteste les joyeux gazouillis des oiseaux. Et surtout, Akito déteste par-dessus tout les magnifiques chaudes journées d’été ensoleillées durant lesquels les oiseaux gazouillent joyeusement, journées parfaites pour une fille naïve comme Tôru, ce qu’Akito n’est hélas pas. D’ailleurs, elle déteste aussi ces filles-là. Malheureusement pour la chef de la famille Soma, cette journée-là entrait dans la catégorie « magnifique chaude journée d’été ensoleillée durant laquelle les oiseaux gazouillent joyeusement, journée parfaite pour une fille naïve comme Tôru ». Heureusement pour elle, Akito avait une solution pour se remonter le moral dans de telles situations… Elle avait toujours d’excellentes solutions pour contrer les divers problèmes liés au stresse d’être chef de famille (la torture de ces 13 membres de la famille préférés en fait partie ^^’). Elle décida donc, par cette ignoble journée d’été, ponctuée par d’affreux gazouillis d’oiseaux qui n’avaient aucune raison valable de gazouiller, sinon celle de tout faire pour tenter de lui casser les oreilles, elle décida donc, pour manifester son mécontentement envers de telles journées, de casser un vase. C’était un effet l’une des méthodes classiques d’Akito. Méthode qui, il faut bien l’avouer, a fait ses preuves, bien que présentant quelques légers désagréments si vous n’êtes pas chez vous à ce moment-là, voire même d’énormes problèmes si vous êtes dans un musée. Enfin, ne nous attardons pas sur les désagréments de la méthode, préférons-lui les avantages ! En effet, Akito pourra vous le confirmer, un des avantages des vases (à condition d’être riche, quand les colères sont fréquentes), c’est que, aussitôt qu’ils sont cassés, on peut en racheter, et recommencer à en casser, et, surtout, on ne finit pas derrière les barreaux… essayez de casser un être humain, vous verrez, c’est plus amusant, certes (euh… O__o ?), mais cela présente aussi bien plus de désagréments ! Et Akito n’avait pas envie de finir en prison, surtout si c’était à cause d’une stupide colère. Elle s’approcha donc de l’innocent petit vase qui se trouvait être le plus proche d’elle à ce moment. Bon, il ne l’avait pas choisi, le malheureux ! Aussi eut-il une réaction imprévue, liée à un ultime instinct de survie. Au moment où Akito s’en empara, et le dressa au-dessus de sa tête, dans l’intention bien visible de le fracasser au sol, pour lui faire payer pour tous les malheurs de la journée, le vase lui échappa des mains, et se fracassa sur son crâne. Malheureusement, le vase, pas si petit que ça, en définitive, assomma Akito au passage. Certes, il s’était suicidé, mais il avait aussi blessé son agresseur, ce qui est toujours mieux que de mourir sans s’être défendu, il faut l’avouer ! Mais revenons-en à notre malheureuse héroïne, toujours étendue au sol. Non, elle n’était pas en train de se repentir de cette mauvaise action, qui lui était retombée dessus. Si elle restait ainsi, étendue au sol, c’est bien parce qu’elle avait été assommée ! Mais bon, on ne reste jamais assommé bien longtemps, surtout quand un médecin, qui passait dans les parages (et qui s’appelait Hatori…), vient vous porter assistance en vous réanimant. Ainsi, Akito se réveilla-t-elle intacte de sa mésaventure (si ce n’est cette énorme bosse sur le haut de son crâne !). Intacte ? Non, non, pas vraiment, sinon, il n’y aurait pas lieu de faire une fan-fic commençant par l’épisode du vase ! Mais Hatori n’avait hélas pas vraiment le temps d’examiner la blessure d’Akito ce jour-là, il avait rendez-vous à déjeuner avec sa nouvelle secrétaire, une splendide jeune femme de 21 ans nommée Nanouk (Nanouk (ma meilleure amie ^__^ Elle adore Hatori) : MERCI YNAF !!! Haaaatoooriiii *__* Ynaf : euh ^^’). Il négligea donc sa conscience professionnelle, étant donné qu’Akito ne semblait pas souffrir, et, encore plus rare, qu’elle ne se plaignait pas ! Il sortit donc rapidement, sans se poser d’avantage de questions, heureux de cette aubaine d’aller retrouver la jeune Nanouk, sans même qu’Akito ne tente de le retenir, prévenant au passage une domestique qu’il y avait encore eu un vase brisé.
La chef de famille resta allongée au sol quelques minutes. Enfin, elle se leva, et commença à ramasser tous les morceaux de vase qui était éparpillés par terre, puis elle sortit de la pièce, en quête d’une poubelle. Au même moment, la domestique qui avait été prévenue par Hatori entra dans la pièce, par une autre porte. Elle chercha un moment les débris de vase au sol, mais ne trouvant rien, crut qu’Hatori lui avait fait une farce (Nanouk : lui… faire une farce ? XD), et elle retourna à son travail.
Akito, quand à elle, avait enfin trouvé une poubelle. Elle l’ouvrir et y plaça délicatement les morceaux du défunt vase. Puis elle aperçut une fenêtre, de laquelle elle s’approcha. Elle resta un instant à contempler le ciel magnifique de cette splendide journée d’été, puis elle ouvrit la fenêtre, afin d’entre les joyeux gazouillements des oiseaux, ces animaux qu’elle aimait tant. Elle eut envie d’aller dehors. De se promener. Elle jeta un coup d’œil rapide à sa tenue, puis se mit en quête de vêtements plus féminins, et qu’elle pourrait porter en ce splendide jour d’été.

Quelques heures plus tard (oui, la maison est grande, et Akito avait un peu oublié où trouver de jolie vêtements ^^’), Akito sortait, en petite robe blanche, pour aller se promener (Ynaf : avec un petit panier ! XD Hum, non, quand même pas ^^’). Seule. Une domestique, qui regardait par la fenêtre à ce moment précis, crut à une hallucination liée au grand stress engendré par son travail épuisant. Elle ferma les yeux quelques secondes, respira trois ou quatre fois, lentement, attendit encore un peu, puis les rouvrit. Le mirage avait disparu. Ouf !
Au même moment, Akito tournait à l’angle de la rue, angle que la domestique ne pouvait pas voir de sa fenêtre. La chef de famille se laissait porter par ses pas, regardant les vitrines. Elle aperçut soudain son reflet dans l’une des vitrines. Ses cheveux étaient trop courts. Elle avait envie de les laisser pousser, aujourd’hui. Et bien, dans quelques mois, elle aurait les cheveux longs ! Et elle pourrait les attacher avec de jolis rubans de toutes les couleurs, comme cette fille qui venait d’apparaître au coin de la rue et qui se précipitait vers elle en courant et en hurlant « Akito-saaaaan !!! ». Ah. Mais elle la connaissait ! Que cette fille était gentille ! Quel était son nom, déjà ? Tofu ? Non… Tori ? Encore moins. Atohru ? Hum, non !
« Akito-san ! Mais ! Que faîtes-vous ici ?!? Akito, vous… vous allez bien ? Vous êtes en robe, Monsieur Akito ! Akito-san ? »
Mais quel était son nom, déjà ? Hum… Akito était sûre de la connaître, pourtant ! Ah ! Mais oui, évidemment ! Tôru !
« Bonjour Tôru-san ! Comment allez-vous ?
-Je vais bien, Monsieur Akito, merci beaucoup. Je suis très contente de voir que vous vous inquiétez pour moi. Oui, très heureuse, vraiment ! Mais… Allez-vous bien, vous ? Vous êtes en robe, Monsieur Akito !
-Mais… Je ne vois pas où se trouve le mal à être en robe quand on est une fille, Mademoiselle Tôru. Je suis vraiment désolée si cela vous dérange.
-… Une fille ? Mais, enfin, Monsieur Akito…
-Excusez-moi, c’est Mademoiselle Akito !
-…
-… »

« Je suis rentrééééée ! Et j’ai trouvé Monsieur Akito qui se promenait dans la rue, alors je l’ai invité à la maison pour le déjeuner !
-Quoi ? Akito, dis-tu ? s’étonna Kyô. Tu plaisantes, To... Akito ! Que faîtes-vous ici ? Et que...
-Quoi, Akito est ici ? demanda Yuki, interloqué. Bonjour Monsieur Aki…
-Akito ? appela Shigure. Vous êtes vraiment venu déjeu…
-Mais… Qu’est-ce que vous faîtes en robe ? hurlèrent les trois cousins d’un cri parfaitement synchronisé, apercevant enfin l’étrange tenue de leur Dieu.
-En quoi est-il donc choquant de s’habiller comme une fille quand on est une fille ? demanda Akito, surprise.
-Mais, vous n’êtes pas une fille, Monsieur Aki… commença Kyô.
-Ben, si, Kyô… le coupa Shigure. Akito est vraiment une fille. J’ai même déjà vérifié. Et si vous voulez tout savoir…
-Nous nous passerons des détails ! répliqua Yuki.
-Hum, oui, évidemment. Par contre, je ne l’ai jamais vue en robe, Akito. Ca, c’est une première !
-Elle ne me va pas bien, ma robe ? s’enquit Akito, en tournant sur elle-même pour faire admirer à tous sa jolie petite robe (avec elle dedans, évidemment ^^’). »
Les autres gardèrent le silence, abasourdis par ce soudain revirement de comportement. Tôru trouva finalement, après près d’une minute, le moyen de chasser l’ange qui s’était installé.
« Bon, hé bien… Si j’allais préparer le déjeuner ? »
Malheureusement, l’ange revint aussitôt après. Mais Tôru, appliquant à merveille le proverbe « qui ne dit mot consent » considéra que tout le monde était d’accord avec elle, aussi se précipita-t-elle vers la cuisine, à l’intérieur de laquelle elle disparut, échappant ainsi au curieux échange de regards qui suivit son départ, chacun interrogeant les autres du regard pour qu’ils parlent mais personne ne disant rien.
« Hum… Akito ? demanda enfin Shigure, en faisant signe à Kyô et à Yuki qu’ils pouvaient chacun reprendre leur activité. Que diriez-vous de discuter un peu avec moi, assise au salon ?
-Mais avec plaisir, mon cher Shigure ! »
Le chien entraîna Akito à sa suite, tandis que Kyô se dirigeait vers sa chambre pour étudier et que Yuki allait aider Tôru à la cuisine.
« Donc, Akito… Racontez-moi votre journée… »
Akito commença donc à raconter cette magnifique journée d’été à Shigure, qui l’écouta attentivement, trouvant malgré tout le fait de trouver les débris d’un magnifique vase à ses côtés à son réveil était quelque chose d’étrange… Surtout quand le vase en question se trouve normalement de l’autre côté de la pièce. Enfin, Tôru sortit de la cuisine pour prévenir que le repas était prêt. Aussitôt Akito se leva, mais, au lieu d’aller s’asseoir à la table déjà mise, elle se précipita vers la cuisine, afin d’aider Tôru et Yuki à tout porter. Shigure, de plus en plus intrigué, s’assit à sa place, laissant à Tôru le soin d’aller chercher Kyô qui étudiait toujours. Enfin, ils furent tous à table, et commencèrent à déjeuner en parlant joyeusement. Enfin, pas tous. Il faut même dire qu’il n’y avait que deux personnes qui parlaient vraiment. Tôru, qui avait accepté le fait qu’Akito soit une gentille petite fille, presque aussi vite qu’elle avait accepté le troisième aspect de Kyô, et Akito elle-même, ravie de voir que quelqu’un dans cette maison ne l’observait plus avec un air surpris en permanence, la dévisageant pour savoir si c’était vraiment elle. Puis vint l’heure pour Akito de rentrer chez elle. Tôru, l’ayant trouvée fort sympathique ce jour-là, l’invita tout naturellement à rester dormir, ce qu’Akito accepta avec joie.

Le lendemain matin, Kyô, lorsqu’il descendit à la cuisine, buta sur « quelque chose », et s’étala au sol. Il commença à jurer et se retourna pour voir ce qui l’avait fait tomber comme ça. Il se tut net en apercevant Akito, dont le matelas avait été installé dans le salon, ce que Kyô avait oublié. Aussitôt, le chat s’excusa de son impolitesse, ce à quoi Akito répondit joyeusement « Mais ce n’est pas grave ! J’aurais du m’installer un peu plus loin, ici, je suis dans le passage ! D’ailleurs, comment vas-tu, Kyô, tu ne t’ais pas fait mal en tombant ainsi au sol ? ». Le chat avait déjà pu constater le changement radical de la personnalité de son Dieu, mais cette fois, c’était pire qu’un simple changement de personnalité. C’était un revirement radical du comportement, une métamorphose qu’il aurait cru impossible il y avait encore quelques jours, Docteur Jeckyll et Mister Hyde en version inversée, le miracle le plus impressionnant dont il ait jamais entendu parler… Il resta donc là, à regarder son chef de famille avec des yeux ronds, tandis qu’elle s’éloignait, dans son petit pyjama à fleurs, une robe empruntée à Tôru (tout comme le pyjama, d’ailleurs…) à la main, dans l’intention bien visible de mettre la robe en question. Kyô eut soudain l’impression que l’impossible était réalisable, qu’il allait enfin pouvoir avouer son amour fou pour Tôru à la principale concernée, que tout ce qu’il avait toujours ardemment désiré, il allait pouvoir l’obtenir, qu’il battrait bientôt Yuki, et, surtout, qu’il vivrait libre. Libre de faire tout ce qu’il souhaitait… La tête commença à lui tourner à la perspective de tant de liberté, aussi dû-t-il s’asseoir sur la première chaise qu’il vit. Oui, il allait pouvoir faire tout ça, et même bien plus… Soudain, la porte s’ouvrit. Rayonnant, il vit Tôru entrer dans cette magnifique robe qui lui allait si bien (comme toutes ses robes, d’ailleurs, mais Kyô est un peu « bizarre », à ce moment-là…). Kyô aussitôt s’approcha d’elle, avec l’intention insensée de lui dire tout ce qu’il pensait d’elle, de sa beauté, de sa gentillesse, de sa générosité… Et surtout, surtout, lui avouer son amour. Oui, il allait tout lui dire ! Tôru dû comprendre, à son air, qu’il avait quelque chose d’important à lui révéler, car elle lui demanda, avec un grand sourire « Oui, Kyô, qu’as-tu donc à me dire ? »
Kyô était aux anges… Il allait lui dire la réalité quand, soudain, un énorme « BOOOOOOOOM » se fit entendre. Aussitôt, Kyô redescendit sur terre. Il se secoua la tête puis suivit Tôru, qui s’était déjà dirigée vers les escaliers, d’où venait le son. Quand il arriva, la première chose qu’il vit fut la tortue, qui marchait tranquillement vers la sortie. Il se demanda un moment ce qu’elle faisait là. Puis il aperçut Akito, étendue au sol, assommée, et la tortue perdit aussitôt son intérêt, tant il était surpris de voir son chef de famille au sol, en bas des escaliers, une grosse bosse sur le haut du crâne. Le plus drôle était sans doute le fait que le Dieu portait une robe appartenant à Tôru, légèrement trop courte pour celle qu’il avait longtemps considérée (sauf qu’à l’époque, il pensait que c’était un garçon) comme un obstacle pour lui à avoir une vie normale. Kyô explosa de rire devant le comique de la scène, de laquelle il se détourna pour tenter de se calmer… Il eut aussitôt moi envie de rire quand une main l’attrapa à la gorge et commença à l’étrangler. Kyô tenta de reprendre sa respiration, tandis que Tôru hurlait de terreur derrière lui. Il essaya de desserrer les doigts qui tenaient fermement son cou, mais n’y parvint pas… Yuki et Shigure se précipitèrent pour l’aider, et ce fut la dernière image qu’il aperçut avant de s’évanouir, par manque d’oxygène.

Kyô se réveilla un peu plus tard, allongé sur son lit. Il chercha des yeux la personne qui aurait dû le veiller (Ynaf : Mwa, Kyô, c’est mwa qui ait attendu patiemment que tu te réveilles ! Mon chériiiiii !!! *___*), mais, ne trouvant personne, arriva à la judicieuse conclusion que les autres n’avait pas jugé bon d’attendre qu’il se réveille. Sans qu’il sache vraiment pourquoi, cette pensée l’agaça. Comment avaient-ils OSE, eux tous, NE PAS venir le veiller ? Il se leva, en gémissant, et descendit les escaliers. Il s’arrêta net, en s’apercevant que Yuki et Akito se tenaient face à face, prêts à se battre… Le chef de famille se jeta soudain sur son adversaire, qu’il commença à étrangler. Ainsi, c’était Akito qui avait OSE tenter de l’assassiner, LUI ? Kyô descendit les dernières marches quatre à quatre, puis se planta devant Akito, poings sur les hanches, plein de rage… Son chef de famille le fixa avec un sourire, prêt à se battre, puis, ses yeux croisant soudain ceux, flamboyants de colère, de Kyô, le Dieu (Ynaf : mais on sait tous que c’est une fille… Zut, je vais laisser « le Dieu », c’est plus simple ! XD) baissa la tête. Kyô, satisfait, le prit dans ses bras avec hypocrisie, et murmura, doucement :
« Ma chère Akito… Vous savez bien que vous n’êtes qu’une imbécile… Oui, de nous tous, les douze, enfin, les quatorze, si nous nous comptons tout les deux… De nous tous, vous êtes vraiment la plus stupide… Tout le monde sait que ce prétendu Dieu qu vous incarnez est un Dieu imbécile, incapable de se protéger de sa propre souffrance, cruel avec les autres… Ma chère Akito… Honnêtement, je vous plains… Même quand vous me traitez de monstre, moi qui suis pourtant si gentil avec vous, moi qui suis le seul à vous apprécier un minimum… Même quand vous calomniez… Même quand vous tentez de me blesser… Je vous plains… Vous êtes faible, Akito… Faible et stupide… »
Et Kyô continua un instant son monologue, jusqu’à ce que Akito, effondrée, tombe en larmes au sol. A ce moment-là seulement, le Chat consentit à s’éloigner de sa première victime.
« Et toi, très cher Yuki… Stupide Rat ! Tu n’es même pas conscient que les sentiments que tu ressens pour cette fille… commença Kyô en désignant Tôru. Ce ne sont pas des sentiments normaux. Je le vois. Tu ne l’aimes pas, tu veux juste qu’elle soit cette « mère » que tu n’as pas pu avoir réellement. Et tu oses encore te présenter devant elle, stupide chose, fragile créature à l’existence sans intérêt ? Crois-tu vraiment avoir le droit de la vouloir pour mère ? Crois-tu avoir réellement le droit de vouloir quelque chose de cette personne, si douce, si belle ? Crois-tu pouvoir encore longtemps te présenter devant elle avec ses ignobles pensées ? Tu auras beau te forcer à l’aimer comme une « femme », tu ne peux pas l’aimer autrement que comme une « mère », ça se voit dans ton regard, stupide chose. Tu n’es même pas en droit de protester, le Rat lui-même est trop imbécile pour agir autrement qu’en passant par le chemin qui lui est imposé. C’est donc ce que tu feras, tu suivras le chemin que je t’imposerais, horrible créature aux sentiments inhumains !
-Kyô ! Qu’est-ce qui t’arrive ? demanda enfin Tôru, qui avait été surprise par la manière dont Kyô avait d’abord parlé à Akito, puis, encore pire, à Yuki. Yuki qui ne réagissait pas, d’ailleurs…
-Que crois-tu, Tôru ? Je dis la vérité ! Le Rat est si stupide. Regarde-le, il reste là, au sol, silencieux, incapable de se défendre, parce qu’il sait que je ne mens pas. Yuki est une créature pitoyable, un monstre tentant de se faire passer pour un être humain, agissant comme les êtres humains, mais incapable de choisir de lui-même la voie qu’il veut suivre, incapable de quitter le chemin qu’on lui impose. C’est une créature n’utilisant jamais son cerveau, se contentant de faire ce qu’on lui dit… Et ces ignobles sentiments qu’il éprouve pour toi, Tôru ! Si tu voyais dans les yeux de cette abjecte créature… Il n’est pas normal, mais tu ne peux pas lire dans ses yeux l’horreur que moi j’y lis ! Tu es trop stupide et trop naïve pour ça ! Tu ne comprends même pas ce que je suis en train de te dire, j’en suis sûr ! Hein, réponds ! hurla finalement Kyô.
-… Kyô… tenta Tôru.
-Rien, tu ne sais même pas quoi dire ! Même toi, tu es obligée d’admettre que j’ai raison ! Trop bête, trop gentille, trop naïve… Trop proche de la perfection, aussi. Arrête immédiatement tes mensonges, ignoble créature ! Toi aussi, tu ne veux que me souiller !
-Mais, Kyô… tenta Tôru en touchant son bras.
-Lâche-moi ! Lâche mon bras immédiatement ! Arrête ! Lâche-le ! Lâche, ou je te frappe ! Lâche-moi, abjecte créature, démon venu pour souiller l’humanité ! »
Kyô, énervé, frappa la pauvre Tôru en pleine mâchoire, ce qui la fit voler jusqu’au mur où elle s’assomma… Shigure, réveillé par le bruit (Ynaf : il a vraiment de drôles d’horaires, lui…), arriva dans le salon et aperçut Tôru, au sol, la tête en sang… Il se tourna vers Kyô, surprit, et demanda :
« Mais… Qui est le monstre qui a fait ça ?
-Mon… Monstre ? Tu OSES me traiter de MONSTRE ? Vile créature, ignoble chose d’une perversité absolue, démon de luxure, abjecte chose, tu ne mérites même pas de vivre ! Ton ignoble mère a offert à

la Terre

un véritable poison quand elle te mit au monde ! Abjecte créature, je dois te détruire, pour le bien de cette planète, de ce monde… »
Sans même que Shigure, abasourdi par ces paroles, ne dise quoi que ce soit, Kyô l’agrippa par le haut du kimono et lui brisa la nuque. Puis il s’enfuit en courant, laissant là deux cadavres et les deux autres, survivants qui, prostrés au sol, ne semblaient pas avoir remarqué quoi que ce soit.

Peu après, Akito se leva. Elle regarda un instant autour d’elle, aperçut les cadavres, et Yuki, au sol, sous le choc. Voir le cadavre de son Shigure faillit la faire pleurer, mais elle se reprit au denier moment. Si les larmes ne vinrent pas, la colère, elle, arriva plus vite que la marée haute au Mont Saint Michel. Akito, devenue « Black Akito », se jeta sur une tronçonneuse, et sortit. Soudain, elle sembla se rappeler d’un détail, et elle retourna voir Yuki.
« Dis-moi… Pourquoi n’as-tu pas empêché Kyô de le tuer ? Pourquoi as-tu laissé ce monstre tuer mon Shigure ? Hein ? Pourquoi ! REPONDS ! »
Devant le silence de Yuki, Akito s’énerva encore d’avantage, et, d’un coup de tronçonneuse, sépara la tête du Rat de son corps, qui tomba au sol, inanimé, tandis que la tête roulait un peu plus loin.
Passé cet accès de colère, Akito sortit de la maison, à la suite de Kyô, avec la ferme intention de venger son chien domestique chéri. Mais le chat n’avait laissé aucune trace. Aussi Akito décida-t-elle de commencer par fouiller le manoir, sans se préoccuper du sang qui gouttait de sa tronçonneuse, à laquelle elle venait de trouver une nouvelle utilité fort amusante. Arrivée à la demeure principale, elle décida d’entrer discrètement par le trou dans le mur, qu’elle avait découvert très récemment, au hasard d’une promenade dans le parc du manoir. Elle se glissa par l’ouverture, et se dirigea en silence vers la maison d’Hatori. Il avait l’intention d’entrer dans la maison quand il aperçut par la fenêtre une jolie jeune femme, sûrement la dernière secrétaire du médecin (il fallait qu’Akito se l’avoue, elle n’avait jamais fait attention aux secrétaires et assistantes d’Hatori… Peut-être celle-ci était-elle là depuis déjà plusieurs mois ?). Cette jeune femme s’approcha du médecin, qu’Akito n’avait pas remarqué du fait qu’il se trouvait dans le coin opposé de la pièce, et l’embrassa. Le chef de famille sourit avec ironie. Ainsi, le médecin s’était trouvé une nouvelle petite amie ? D’ailleurs… Akito manqua d’éclater de rire en voyant qu’Hatori se baissait, de manière à ce que son visage soit au niveau du ventre, légèrement arrondi, de la jeune femme. Le médecin souriait, parlait au futur bébé… Akito soupira. Tant pis, ce n’était pas tellement gênant, en fait… C’est à ce moment-là qu’Akito aperçut Kyô, qui entrait dans la pièce. Lui n’avait pas l’air de penser la même chose que son chef de famille. Il hurlait des réprimandes à Hatori et à sa petite amie, qu’il finit par agripper par les cheveux, avant de la tabasser… Le médecin, horrifié, hurla le nom de « Nanouk », puis se jeta entre Kyô et la jeune secrétaire. Le Chat eut un moment d’hésitation, dont Hatori profita pour tirer Nanouk en dehors de la maison, tandis qu’Akito se levait, prête à intervenir. Kyô se ressaisit, attrapa un couteau de cuisine et se jeta dehors, à la suite du docteur et sa petite amie, qui courraient dans une direction qu’Akito connaissait bien. Combien de fois s’était-elle rendue là-bas, se demandant si elle valait quelque chose aux yeux des autres ? Elle avait bien compris quelles étaient les intentions des deux jeunes amants. Ils avaient dû prévoir cela pour le cas où quelqu’un tenterait de les empêcher de continuer leur relation. Tout deux courraient maintenant, main dans la main, dans cette direction que le Dieu connaissait si bien, suivis par Kyô et par Akito, qui prenait soin de se cacher en tentant tant bien que mal de ne pas se laisser distancer. Soudain, les derniers arbres du parc du manoir disparurent, laissant place à un terrain dégagé, dans lequel Akito décida de ne pas s’engager à la suite des deux amoureux et de leur poursuivant. C’est donc de loin qu’elle les vit s’arrêter net. De loin qu’elle vit que Kyô venait de comprendre qu’ils étaient montés tout en haut de la falaise, dans cette course folle. De loin qu’elle vit Hatori et Nanouk s’embrasser une dernière fois, des larmes plein les yeux. Et c’est de loin aussi qu’elle les vit reculer en même temps, d’un seul pas, qui les précipita au pied de la falaise. Kyô s’approcha d’un bond du bord, et observa un instant les deux cadavres, quelques mètres plus bas. Il soupira, puis se releva, couteau en main, et se dirigea vers la demeure Soma. Akito faillit, sous le coup de la colère, se jeter sur Kyô, mais elle se retient, au dernier moment… Ah, que cet état de « Black Akito » était difficile à garder tranquille ! Elle avait sans arrêt envie de se jeter sur Kyô pour le tuer, mais elle savait qu’elle ne faisait pas le poids… Elle se retenait, avec difficulté, chaque fois qu’elle se rapprochait un peu de lui, de se précipiter sur lui dans l’espoir de l’égorger pour venger son Shigure… Mais elle se tenait, s’empêcher d’assassiner Kyô, avec toute la volonté qu’elle pouvait rassembler. Et elle continuait à la suivre, patiemment, attendant une opportunité.

Kyô se dirigeait maintenant vers le manoir Sôma. Il courrait, sans savoir qu’Akito, le bras vengeur de sa famille, le suivait à distance. Il accéléra en approchant de la porte d’entrée. Il « sentait » que deux personnes étaient heureuses, en ce moment même. Et il ne pouvait l’admettre. Akito s’engouffra à sa suite dans la demeure. Kyô avait déjà gravi les escaliers qui menaient à l’étage supérieur et repris sa course folle à travers les couloirs. Cette fois, le Dieu le tuerait ! C’était sûr ! Malheureusement, Akito n’avait jamais subi l’entraînement de Kyô, aussi était-t-elle particulièrement essoufflée de sa course, c’est donc pour cette raison, ainsi que pour le fait qu’elle devait rester discrète, qu’elle finit par le perdre de vue et fut incapable de le suivre. Elle tourna dans un couloir alors que Kyô avait emprunté un autre escalier, et se demanda alors si elle ne l’avait pas légèrement « perdu ». Elle s’en voulait. Elle se mit donc à courir dans les couloirs, sa tronçonneuse serrée contre son cœur. C’était l’arme qui la libérerait de sa haine, de sa rancœur. L’arme qui vengerait les Soma. L’arme de la délivrance ! Akito courrait maintenant comme une folle, au hasard, à la recherche du garçon aux cheveux roux. Soudain, elle entendit un hurlement, qui venait manifestement d’un étage supérieur. Elle ne mit pas longtemps avant de soupçonner que Kyô, qui l’avait semé, sans même le savoir, depuis maintenant près de cinq minutes, avait eut le temps de commencer son œuvre de mort. Elle se précipita donc vers les escaliers les plus proches, qu’elle grimpa à la hâte. Malheureusement, elle trébucha, comme n’importe quel humain qui monterait des escaliers en toute hâte. Le bruit de sa chute attira les domestiques, aussi Akito se cacha-t-elle dans une pièce en attendant qu’ils partent… Pourquoi avaient-ils accouru u son de sa chute et pas au hurlement poussé par « quelqu’un » un peu plus tôt ? D’ailleurs… Qui avait hurlé ? Akito était bien incapable de reconnaître la voix… Elle entendit enfin s’éloigner les pas des domestiques, chacun d’eux retournant à sa tâche. Puis elle se précipita vers l’escalier dont elle grimpa les marches quatre à quatre, sans trébucher, cette fois, et hésita une fois en haut de l’escalier. Il y avait encore un étage. Devait-elle monter ou s’arrêter là ? Un bruit de course se fit entendre. Apparemment, quelqu’un poursuivait quelqu’un d’autre à cet étage. Akito se mit à courir, au hasard de pièces et des couloirs, finit par arriver dans une pièce plongée dans le noir… Elle hésita à allumer la lumière, puis se dit qu’avec un meurtrier dans la maison, mieux valait rester discrète. Normalement, cette pièce était tout le temps éclairée par ses immenses fenêtres, mais cette fois… Quelqu’un avait dû tirer les rideaux. Akito s’avança un peu, butta sur « quelque chose ». Elle se baissa, posa un genou à terre, et sursauta. Elle avait posé le genou au milieu d’une flaque. Une flaque d’eau, ou… ? Akito toucha la flaque avec sa main, puis la porta à son nez. Cela lui rappelait une odeur qu’elle connaissait bien. Une odeur… qu’elle associait à la couleur rouge. Du sang. C’était du sang. Akito se releva d’un seul coup, comprenant soudain ce que cela voulait dire. Ses yeux s’étaient habitués à la pénombre, elle distinguait maintenant les cheveux blonds du cadavre étendu devant elle. Elle voulut s’enfuir, mais ses jambes refusèrent d’obéir. En silence, elle ramassa sa tronçonneuse, se releva, et continua à contempler le corps sans vie du petit Allemand. Soudain, il y eut de nouveau des cris. Elle reconnut les voix. Kisa ! Hiro ! Ca venait de cet étage. Elle se remit à courir, malgré la douleur de ses jambes qui la suppliaient de s’arrêter, malgré ses poumons qui lui hurlaient de se reposer pour reprendre son souffle, malgré tout son corps qui refusait de continuer cette course folle qui ne rimait à rien… enfin, elle arriva dans une pièce. Trop tard. Les cadavres de Hiro et de Kisa attestaient que les malheureux enfants avaient fini leur vie dans des circonstances tragiques. Elle tenta de se calmer en se disant qu’ils étaient morts ensemble, dans les bras l’un de l’autre… Elle devrait vivre sans son amour. Se venger, elle ne vivait plus que pour cela. Ce n’était pas vraiment une vie… Elle se relança à la poursuite de Kyô. Des bruits de pas, dans le couloir, devant elle. Il était là ! Elle l’entendait. Il devait avoir été fatigué par ces meurtres. Il avait du se battre contre chacun de ceux qu’il avaient tués après Hatori et Nanouk, elle n’aurait jamais pu le rattraper dans le cas contraire. Elle en était consciente. Elle se concentra sur la course et sur les pas de Kyô...

Ce qu’Akito ignorait, c’est que Kyô avait déjà pris ses nouvelles proies en chasse. Ce qu’Akito ignorait aussi, c’est que les deux nouvelles souris s’appelaient respectivement Hatsuharu et Isuzu. Certes, ils n’étaient pas du genre à se laisser tuer facilement, mais… Les deux amoureux avaient entendu les pas qui se rapprochaient. Ils avaient deviné qu’on venait pour les séparer. Isuzu, serrée contre Hatsuharu, regarda avec appréhension la porte s’ouvrir. Mais ce n’était pas la personne qu’elle craignait qui l’ouvrit. Non, la personne qui pénétra dans cette pièce où les deux amoureux venaient de se réfugier n’était pas Akito, mais Kyô… Hatsuharu n’avait pas vu le regard de fou que venait de lui lancer le chat…
« Qu’est-ce que tu fais là, baka neko ? T’es pas censé entrer dans le manoir, j’te rappelle ! »
Kyô le regarda un moment… Puis il sourit, leva son couteau, et l’abattit de toutes ses forces dans le crâne de Hatsuharu, tandis que Isuzu hurlait de peur, indiquant en même temps à Akito où elle se trouvait… Mais, tandis que Kyô replantait son couteau dans le corps de Haru dans le but de vérifier qu’il était mort, Akito s’effondra, vidée de son énergie… Elle n’était plus Black Akito. Elle n’était plus qu’un corps vidé de personnalité. Tandis qu’Isuzu tombait, frappée elle aussi à mort, Akito entendait son cri d’agonie, malheureuse poupée de chair, d’os et de sang, étendue au sol… Le meurtrier sortait de la pièce quand il aperçut son chef de famille. Celle qui l’avait tant martyrisé. Elle gisait là, au sol, incapable de se déplacer, à peine consciente du monde qui l’entourait, à la recherche d’une personnalité. De SA personnalité à elle… Sa personnalité perdue, volée… Le chat s’approcha doucement d’elle, savoura ce moment. Il pouvait voir la peur dans son regard. Il resta là, un instant, à contempler ce sentiment qu’il n’avait jamais vu auparavant dans ces yeux. Peur, douleur, souffrance, appréhension d’un futur que els autres vous refusent, peine… Tous ces sentiments qu’Akito lui avait fait ressentir durant toute sa vie, il les revoyait désormais dans les yeux de son chef de famille… Il hésitait maintenant entre la tuer tout de suite et attendre encore un peu… Il entendit des pas. Les domestiques… Plus le choix. Il regarda une dernière fois le visage d’Akito, avant de lui planter son couteau dans le corps et de s’enfuir, ignorant que son chef de famille vivait encore… Les domestiques arrivèrent peu après, et, remarquant que le Dieu vivait encore, le transportèrent d’urgence jusque chez Hatori, où ils frappèrent, avec de plus en plus d’impatience, tandis que le médecin restait sourd à leurs appels.
« Normal, pour un mort… songea Akito, tandis qu’elle se sentait mourir. »
Au moment où Akito rendait son dernier souffle, Kyô tombait au sol, inanimé. Il était déjà dans la rue. Les passants le regardèrent tomber avec stupeur et le transportèrent d’urgence à l’hôpital, où il fut soigné durant plusieurs semaines, ignorant tout de ce qui se passait à l’extérieur.
Pendant ce temps-là, les autres maudits étaient devenus comme fous… Ils en étaient même venus à se soupçonner les uns les autres des meurtres de Tôru, d’Akito et des autres maudits, ignorant tous que Kyô était à l’hôpital, et donc encore en vie. En fait, c’était surtout Kureno, que la mort d’Akito avait profondément blessé, qui était le plus agressif. La première victime de ces soupçons incessants fut Ayame, qui, d’après le Coq, n’avait pas suffisamment montré son affliction à l’enterrement du chef de famille. Ensuite, Kagura, devenue totalement paranoïaque, et craignant, depuis le décès de Kyô (dont elle était, malgré le fait que personne n’ait retrouvé le corps, persuadée, puisqu’il ne lui avait pas donné de nouvelles récemment), et l’assassinat, plus récent, d’Ayame, que Kureno ne la tue elle aussi, décida de prendre les devants, et assassina le Coq, avant d’écrire un message à l’intention de la police, dans lequel elle expliquait son geste, et de se suicider. La dernière des Douze venait de mourir.
Dans son hôpital, le chat venait de se réveillée, après plusieurs semaines de coma, sa personnalité retrouvée… Le dernier des Maudits ignorait encore la triste réalité, mais il lirait bientôt le message laissé par Kagura, et se souviendrait de tout… Et il continuerait à vivre, en portant ce fardeau. Ainsi se finit ce malheureux échange de personnalités.

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Commentaires
R
baaaaaah, c'est horrible t'as zigouillé izusu comme une merde.... T'aurais pu avoir plus d'imagination quand même, sur ce coup :s Mais bon, les crises de tuerie, ça ne se contrôle pas ^^
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