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Un Grand Bazar
4 mars 2007

Dans le noir...

midnightAlors... Un truc de l'année dernière, pour changer (-___-'). J'ai écrit ça pour une rédac', en Français (je mets le sujet qu'à la fin, sinon ça perd tout son intérêt -__-'). Donc, euh... J'ai retravaillé un peu (mais ça va pas quand même ! >__<")...
Précision : ma prof de français de 3eme adorait les textes bien gores -__-' !

Sinon, en ce qui concerne l'image... Ca va pas du tout, je sais ! >___< Mais j'avais vraiment pas mieux =/

Dans le noir

La nuit. Comme tous les jours depuis l’accident, il mit un certain temps à se rappeler la raison pour laquelle la pièce était plongée dans le noir. Il aurait voulu allumer la lumière, mais il savait que c’était inutile. Ses yeux ne verraient pas d'avantage... A tâtons, il commença à chercher la porte.

Maudit accident… Maintenant, il vivait dans le noir, dans ce petit appartement aux stores toujours fermés. Quoi qu’il en soit, il ne voyait pas vraiment mieux quand les stores étaient ouverts… Il vivait « de nuit », toujours. Il avait d’ailleurs toujours vécu « de nuit ». Certes, étant de toute façon gardien « de nuit »… Il aurait dû être habitué à vivre dans le noir. Mais… Il ne s’y faisait pas.  Depuis des jours…. Non, se corrigea-t-il, depuis des nuits. Il vivait dans le noir. Il continuait à dormir l jour et à vivre la nuit, malgré le fait qu’il ait été licencié peu après l’accident. Il grimaça. Il ne travaillait plus suffisamment bien, avait affirmé le patron. Tous ses problèmes étaient directement liés à cette saleté d’accident ! Il le savait.

Sa main heurta un morceau de métal… La porte ! Il l’ouvrit, en silence. Sa femme devait déjà être dans la cuisine. Elle était toujours dans la cuisine quand lui se réveillait enfin. C’était bien l’une des rares choses que l’accident n’avait (heureusement !) pas pu changer. Depuis qu’il vivait dans le noir… Oh ! La vie avait été bien différente ! Habitué à ce petit geste familier, il appuya sur l’interrupteur du couloir. Mais, évidemment, il resta dans le noir. Il soupira, puis réappuya sur l’interrupteur. Sa femme lui avait bien sûr recommandé de faire attention. Donc il faisait attention. « Faire attention », c’était « penser à ne pas essayer d’allumer la lumière, ou, si il ne pouvait pas s’en empêcher, penser à appuyer une deuxième foi sur le bouton ». Il avait toujours du mal à se souvenir s’il avait appuyé sur l’interrupteur ou non. Quoi que l’on en dise, lui vivait dans le noir… Mais c’était pour « économiser l’électricité, et sauver la planète »… Sa femme était une écologiste.

Une main sur le mur du couloir, l’autre placée devant lui dans un geste qu’il savait parfaitement inutile (c’était certain, sa femme était dans la cuisine, et ils n’étaient que deux dans ce petit appartement), il se dirigea, toujours en silence, vers la cuisine. A tâtons, il commença à chercher la poignée de la porte. Quand enfin il la trouva, il l’abaissa, poussa doucement le battant, et entra dans la pièce. Il se dirigea droit vers l’une des chaises, et se laissa tomber dessus, en soupirant.

« Bonne nouvelle ! annonça soudain sa femme avec un grand sourire, en lui tendant le journal communal, qu’il prit. Le maire vient d’annoncer que le courant serait bientôt rétabli ! »

Sujet : Ecrivez un texte qui surprendra votre lecteur. (Vous vous imaginez bien si j'étais contente, quand elle nous a écrit ça au tableau xD)

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Commentaires
R
Tu m'étonnes que ça a du te plaire, comme sujet ^^ Je pense que toutes tes histoires correspondraient :)<br /> Gros bisous
P
Geniale la chute XD<br /> Je ne m'y attendais pas du tout (d'un autre coté c'etait fait exprès oui...).<br /> Je m'etais imaginé une fin assez "morbide" comme tu le fais d'habitude...<br /> ça change ^^
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